Observatoire du Développement spatial

L’Observatoire du Développement Spatial a été mis en place en 2007 dans le cadre du monitoring de l’IVL. Il est commandité par le Département de l’aménagement du Territoire et il est mis en œuvre par le Département GEODE (Géographie et Développement) du LISER. Ses missions sont de mieux comprendre les mécanismes du développement spatial et de fournir des éléments d’évaluation de l’efficacité des mesures politiques adoptées dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi sur l’Aménagement du territoire, du Programme Directeur d’Aménagement du Territoire et de l’IVL (Integratives Verkehrs-und Landesentwicklungskonzept für Luxemburg) et des Plans directeurs sectoriels. L’observatoire du développement spatial est donc un outil d’aide à la décision. Mais, il est important qu’il serve également en tant qu’outil de communication et de sensibilisation du grand public.

En mai 2008, un premier rapport concernant le suivi du développement territorial au Luxembourg à la lumière des objectifs de l’IVL de ce monitoring a été finalisé et présenté à la Chambre des députés ainsi qu’au grand public. Les conclusions du rapport se basent sur une analyse de vingt-neuf indicateurs dans le cinq champs thématiques suivants :

  1. le polycentrisme
  2. la mixité fonctionnelle
  3. la densification du tissu urbain
  4. la mobilité
  5. le milieu naturel

En octobre 2012, deux autres rapports concernant les dynamiques de développement démographique et enjeux en matière d’aménagement du territoire et la centralité urbaine au Luxembourg : analyse et perspectives ont été présentés lors d’une conférence de presse. Le premier rapport, portant sur les dynamiques de développement démographique, a permis d’apporter un certain nombre de réponses à des questions fondamentales comme : comment et selon quelles logiques la population se répartit-elle sur le territoire national? Quelles sont les zones du territoire les plus dynamiques d’un point de vue démographique? Quelles sont, au contraire, celles dont la population tend à vieillir ou à s’installer ailleurs ? Ces questions doivent être prises en compte pour penser aujourd’hui l’organisation territoriale de demain. Les éléments exposés dans le deuxième rapport concernant la centralité urbaine permettent de faire une première évaluation de l’impact des dynamiques démographiques décrites sur l’armature urbaine du pays et surtout sur la capacité des CDA et des régions d’aménagement, qui avaient été définis dans le Programme directeur d’Aménagement du territoire, de mieux structurer le développement spatial du pays

En avril 2014, le rapport concernant la cohésion territoriale et sociale au Luxembourg a été présenté à la Commission du Développement durable. Ce rapport constitue un état des lieux de certains aspects des inégalités socio-économiques au Luxembourg. Il s’agit d’identifier les multiples facettes du Luxembourg, qui, malgré sa dimension réduite, présente des niveaux de développement fort différents lorsque l’on observe certaines variables à l’échelle communale. Il aborde également un sujet spécifique au Luxembourg, celui de la répartition dans l’espace des populations selon leurs origines géographiques. L’importance de la population étrangère au Luxembourg, de même que la distribution spatiale des populations en fonction de leurs origines soulève un certain nombre de questions et de défis qui sont abordés.

En 2015, l’Observatoire du développement spatial a contribué au programme de travail de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union Européenne (2e semestre 2015) à travers l’élaboration d’un rapport portant sur l’opportunité de la coopération transfrontalière entre petites et moyennes villes en Europe. Ce rapport a été présenté à diverses reprises et notamment à l’occasion d’un atelier de travail organisé au mois de mai ainsi que lors de la réunion des directeurs généraux en charge des politiques urbaines européennes qui s’est tenue au mois d’octobre de 2015.

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