Les relations bilatérales aux frontières
A côté de la coopération multilatérale poursuivie à l’échelle grand-régionale, le programme directeur d’aménagement du territoire (PDAT) prévoit le développement d’une coopération transfrontalière renforcée au sein des espaces fonctionnels transfrontaliers, tel que par exemple les agglomérations transfrontalières ou les parcs naturels.
La coopération bilatérale avec la France
En vue de structurer la coopération avec la France autour de l’agglomération d’Alzette Belval, un Groupement européen de coopération territoriale (GECT) a été créé en 2013, après qu’un arrêté grand-ducal ait autorisé l’adhésion de l’Etat et des communes luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette, Mondercange, Sanem et Schifflange. Du côté français, le GECT comprend l’Etat français, le Conseil Régional de Lorraine, deux Conseils Généraux et les communes de la communauté de communes « Alzette / Pays Haut ».
Le GECT a pour objectif principal de contribuer à l’émergence d’une agglomération transfrontalière.
L’Assemblée générale du 24 juin 2014 a validé les orientations stratégiques du GECT Alzette-Belval pour la période 2014/2016. Les actions reprises dans ce document stratégique concourent à l’émergence et à la reconnaissance de l’agglomération transfrontalière Alzette-Belval, à travers l’identification d’actions à mener à court et à moyen terme. Par ailleurs, une distinction est faite entre les actions qui sont du ressort direct du GECT Alzette-Belval (là où ce dernier sera l’initiateur de la démarche, l’organisateur des travaux) et les actions pour lesquelles le GECT Alzette-Belval joue davantage un rôle de relais des attentes locales (par l’élaboration, la signature et la communication de résolutions) vers les instances supérieures ou, à l’inverse, des projets d’échelles supérieures vers le local.
Les principaux axes de travail s’articulent autour des thématiques suivantes:
- Mobilité durable
- Développement territorial intégré
- Culture, loisir et sports
- Education et formation
Au-delà de son travail de coordination des acteurs nationaux, le DATer a continué ses efforts pour la mise en place d’une concertation et coopération transfrontalières plus structurées, plus permanentes et surtout plus concrètes.
Le territoire français vis-à-vis de Belval est, en effet, appelé à se développer également au cours des prochaines années. Le côté français a pris quelques initiatives fortes telle que la mise sur pied d’un projet d’Ecocité, la déclaration d’une Opération d’intérêt national (OIN) et la création d’un Etablissement public d’aménagement (EPA).
Pour structurer le développement de la zone transfrontalière autour de Belval et pour entretenir des contacts réguliers avec les nombreux intervenants du côté français, les deux pays ont mis en place un GECT (Groupement européen de coopération territoriale).
Du côté luxembourgeois, il comprend l’Etat (sous la conduite du ministre du Développement durable et des Infrastructures) et les communes d’Esch-sur-Alzette, Mondercange, Sanem et Schifflange. L’arrêté grand-ducal du 26 octobre 2011 a autorisé leur adhésion au GECT Alzette-Belval et a approuvé la convention et les statuts.
L’Assemblé générale constituante du GECT Alzette-Belval s’est tenue le 8 mars 2013.
L’équipe du GECT est composée d’une directrice, d’une chargée de mission et d’un collaborateur administratif et comptable.
L’Assemblée générale du 24 juin 2014 a validé les orientations stratégiques du GECT pour la période 2014/2016 et ce même rapport a été adopté par le Conseil de Gouvernement au mois d’août 2014.
Au cours de l’année 2016, l’équipe du GECT a mis en œuvre divers projets et actions :
Mobilité : élaboration d’une déclaration d’intention fixant un cadre de collaboration sur l’interopérabilité des horaires et la communication afférente
Lancement du projet Interreg : « Alzette-Belval, vivons ensemble ! » qui a pour objectif de favoriser l'émergence, parmi les résidents de ce territoire ouvert et sans frontières, et en particulier les jeunes, d'un véritable sentiment de vivre-ensemble.
Education : ouverture d’une bourse d'échanges scolaires transfrontaliers à destination des enseignants des communes des deux pays.
Extraits du film-bilan « échanges scolaires transfrontaliers »
Organisation du nouveau forum transfrontalier des associations sportives le 5 décembre 2016 à Schifflange.
Participation à la journée européenne du patrimoine.
Organisation d’une course transfrontalière Alzette-Belval qui a eu lieu le 13 novembre 2016 et a réuni plus de 200 coureurs.
Jeunesse : organisation du 1er forum des jeunes d’Alzette-Belval, avec pour objectif de présenter l’ensemble des opportunités offertes par l’Europe aux jeunes (éducation, mobilité, éducation…).
Enfin, le bureau du GECT Alzette-Belval a réalisé un premier bilan de la stratégie 2014-2016 en fin d’année 2016 et entamé les échanges concernant la stratégie de la seconde période (2017-2020) qui devra être adoptée au début de l’année 2017.
En vue de développer la coopération avec la France sur le dossier Belval, un Groupement européen de coopération territoriale (GECT) a été créé en janvier 2012, après qu’un arrêté grand-ducal ait autorisé l’adhésion de l’Etat et des communes luxembourgeoises d’Esch-sur-Alzette, Mondercange, Sanem et Schifflange. Du côté français, le GECT comprend l’Etat français, le Conseil Régional de Lorraine, deux Conseils Généraux et les communes de la communauté de communes « Alzette / Pays Haut ».
Le GECT a pour objectif principal de contribuer à l’émergence d’une agglomération transfrontalière.
L’Assemblé Générale constituante du GECT Alzette-Belval s’est tenue le 8 mars 2013.
Depuis lors, le GECT Alzette-Belval s’est attelé à l’élaboration d’orientations stratégiques, afin de pouvoir rentrer par la suite dans une phase opérationnelle.
L’Assemblée générale du 24 juin 2014 a validé les orientations stratégiques présentées dans le rapport joint en annexe pour la période 2014/2016. Les actions reprises dans ce document stratégique concourent à l’émergence et à la reconnaissance de l’agglomération transfrontalière Alzette-Belval, à travers l’identification d’actions à mener à court et à moyen terme. Par ailleurs, une distinction est faite entre les actions qui sont du ressort direct du GECT Alzette-Belval (là où ce dernier sera l’initiateur de la démarche, l’organisateur des travaux) et les actions pour lesquelles le GECT Alzette-Belval joue davantage un rôle de relais des attentes locales (par l’élaboration, la signature et la communication de résolutions) vers les instances supérieures ou, à l’inverse, des projets d’échelles supérieures vers le local.
Il s’agit donc d’un document stratégique, qui n’a pas encore vocation à définir des projets concrets, ainsi que le financement y relatif. Une fois le document adopté au niveau des différents partenaires du GECT, il s’agira de mettre en œuvre ces orientations stratégiques suivant un calendrier de travail précis qui est à définir au niveau du Bureau du GECT Alzette-Belval.
A noter enfin que ce document stratégique a été validé par les communes luxembourgeoises membres du GECT et par le Conseil de Gouvernement.