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Visites contrastées : A(l)qua et Kreavert sont deux projets de coopération transfrontalière bien différents

Après le dernier Conseil des ministres avant les vacances d'été, Claude Turmes, ministre de l'Energie et de l'Aménagement du territoire, et Joëlle Welfring, ministre de l'Environnement, du Climat et du Développement durable, ont visité deux projets environnementaux et sociaux dans le sud du pays, soutenus par le programme européen Interreg Grande Région.

 

A(l)qua et Kreavert sont deux projets très différents : Le premier projet vise à améliorer la qualité de l'eau de l'Alzette, notamment par la renaturation du « Kiemelbaach », un affluent de l'Alzette, à Schifflange. Le deuxième projet est une initiative d'emploi pour les cultures maraîchères et fruitières à Esch-sur-Alzette. Les deux projets cofinancés par l'UE témoignent de l'étendue des projets cofinancés par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg Grande Région. Le Luxembourg et ses riverains, la Belgique, l'Allemagne et la France, sont les pays partenaires du programme.

 

A Schifflange, la visite a porté sur une zone humide. Ici, le « Kiemelbaach » a été rectifié il y a des années, ce qui a régulièrement entraîné des inondations et l'écoulement de son eau non épurée dans les égouts. Grâce au projet, le ruisseau a retrouvé son ancien lit et le paysage son état d'origine. Claude Turmes et Joëlle Welfring étaient accueillis par des représentants de la commune, en premier lieu Paul Weimerskirch, bourgmestre de Schifflange, et Guy Spanier, responsable de l'environnement et du climat de la commune.

 

Lors de l'excursion suivante à Esch-Alzette, le ministre et la ministre se sont rendu au Centre d'Initiative et de gestion local Esch », en abrégé CIGL Esch. Sur le site de près d'un hectare situé au « Galgebierg », les collaborateurs de l'association d'utilité publique cultivent principalement des légumes, mais aussi des fruits dans plusieurs serres et vendent les produits biologiques sur le marché ou sous forme de « paniers » aux clients sur place. L'un des effets positifs de cette démarche est qu'elle permet de trouver du travail à des personnes qui n'ont pas trouvé d'emploi sur le marché du travail régulier. Ici, des représentants et des collaborateurs du partenaire de projet accueillent la visite. Mathieu Tassin, responsable de l'initiative, présente le projet et fait ensuite visiter l' « oasis verte » aux visiteurs.

 

Les visites de projets sur place sont importantes. En effet, c'est souvent le dialogue direct avec les partenaires d'un projet qui ouvre de nouvelles perspectives débouchant souvent sur de nouvelles idées de projets. De plus, les problèmes rencontrés lors de la mise en œuvre des projets sont également abordés. Ces deux éléments sont à leur tour pris en compte dans l'appel d'offres pour de nouveaux projets. Claude Turmes et Joëlle Welfring connaissaient certes déjà les deux projets pour les avoir visités auparavant. Ils ont néanmoins été impressionnés par l'engagement des participants et les succès visibles.

 

La période de programmation actuelle d'Interreg V se termine à la fin de cette année, après une prolongation de deux ans en raison de la Crise sanitaire. Or, déjà dès cet automne un premier appel à projets sera lancé pour la nouvelle période de programmation. On peut donc dire, en paraphrasant une expression courante, qu'après le projet, c'est avant le projet !

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