Bilan et perspectives de la collaboration entre les parcs naturels du Luxembourg et Grande Région - capitale européenne de la culture 2007

Les parcs naturels du Luxembourg au service de l’aménagement du territoire et de l’activité culturelle

Le 19 décembre 2007, Jean-Marie Halsdorf, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, a présenté conjointement avec Emile Eicher, président du Syndicat pour l’aménagement et la gestion du parc naturel de l’Our, et Marco Schank, président du Syndicat pour l’aménagement et la gestion du parc naturel de la Haute-Sûre, le bilan des activités que les parcs naturels ont développées dans le cadre de l’année culturelle. Un bilan qui trace des perspectives prometteuses pour l’avenir.

Dans son allocution, le ministre Jean-Marie Halsdorf a brièvement rappelé les missions des parcs naturels au Luxembourg tout en mettant en évidence la dimension transfrontalière de l’action des parcs naturels:

  • contribuer dans leurs régions respectives à la mise en œuvre des objectifs de l’aménagement du territoire conformément au programme directeur de l’aménagement du territoire et de l’IVL;
  • veiller, en tant que syndicat mixte (état et communes), au développement harmonieux et durable de la région;
  • assurer la protection et la conservation du patrimoine culturel et naturel d’exception;
  • mettre en valeur ce patrimoine sans perdre de vue l’importance d’un développement socio-économique et culturel de la région rurale.

Monsieur le ministre explique que les régions rurales ont connu un changement démographique et social rapide durant les dernières quinze années et qu’il importe aujourd’hui, avec l’aide des parcs naturels, d’affirmer leur identité régionale et de développer de nouvelles pistes pour y garantir à moyen et un long terme un niveau élevé de qualité de vie.

Pour les parcs naturels de l’Our et de la Haute-Sûre, la culture constitue le fondement même de l’identité régionale. La concevoir, la vivre et la partager dans un esprit ouvert, constamment à la recherche du parfait équilibre entre l’acquisition de nouvelles richesses socio-économiques et la conservation des trésors constitués par une nature incomparablement généreuse, voilà le défi qu’ils relèvent tous les jours. Un défi qu’ils ont mis en scène dans le cadre du programme Luxembourg et Grande Région - capitale européenne de la culture durant toute l’année 2007.

Marco Schank, président du "Naturpark Uewersauer", a donc largement insisté sur le caractère socio-pédagogique des 18 événements organisés. Créations culturelles futiles, questionnements en profondeur, visions futuristes et clins d’œil pleins d’esprit se sont succédés et ont été appréciés par un large publique, venu de près et de loin. De nombreux nouveaux contacts, qui seront certainement approfondis dans les mois et années à venir, ont pu être noués.

Les marchés de produits régionaux de qualité "Meet the Makers", le festival "Jardins à suivre…", le "WaterArt Festival", l’exposition "On the move" ou encore la création du documentaire "am Eislek" ne sont que quelques exemples d’un programme qui, avec plus de 50.000 visiteurs, a été une réussite totale et dont les éléments les plus marquants seront conservés, réitérés, renouvelés à l’avenir», poursuit Emile Eicher, président du "Naturpark Our".

Le programme, par son caractère festif, a définitivement repositionné l’attractivité de la région des parcs naturels. Les activités, festivals, créations artistiques, expositions, réalisations cinématographiques et autres événements ont permis de donner une image bien nouvelle de l’évolution économique, démographique et environnementale de la région, et cela autant pour les habitants que pour les visiteurs et les touristes.

La dynamique de l’année culturelle a par ailleurs fait naître un large partenariat entre plusieurs parcs naturels de France, d’Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. Cette collaboration sera poursuivie dans le cadre de la politique de coopération territoriale européenne "Grande Région" 2007-2013 sous forme d’un réseau des parcs naturels de la Grande Région. Une première, qui ne manquera certainement pas d’enrichir, d’intensifier et de recentrer le débat sur l’aménagement du territoire sous un angle transfrontalier.

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